"... Le fait de laisser aller la créativité dans le dessin, la peinture, le collage, au cours des écoutes musicales, permet au sujet de ‘se’ manifester à lui-même et de montrer, à celui qui les regarde, un aspect de son organisation psychique du moment. Le sujet met ainsi à jour la trame de fond qui ‘tisse’ son monde intérieur, avec ses potentialités et ses faiblesses, ainsi que les forces psychiques ou spirituelles que l’écoute musicale est en train de stimuler ou de mobiliser... Mieux que l’élaboration consciente, l’intensité de ce qui est réactivé par l’induction musicale est préservée dans l'expression graphique." — Dr. Michel Mouret, Psychiatre
"Voilà, ce qui est important, c’est que c’est vrai que moi ça m’a émerveillée de voir que c’est assez facile de revenir dans cette enfance, dans cette problématique, alors qu’en psychiatrie, par exemple les souvenirs refoulés, c’est très très difficile à remettre, il y a toujours les défenses. Là, les défenses sont quelque part amoindries. La personne… ça se fait un peu dans… c’est plus respectueux de la personne, moi je trouve aussi, parce que l’on ne force rien, on laisse faire, et c’est elle, quelque part, qui se donne l’autorisation ou pas d’aller au-delà de ses défenses. Moi, je trouve que c’est ça. C’est une technique douce, une technique qui respecte l’humain, parce qu’elle va à son rythme… et qui est assez efficace, puisque, enfin, vu les résultats, moi j’étais vraiment émerveillée, parfois. La personne trouve même les corrélations entre elles, moi j’en ai vu une, par exemple, qui a fait deux séances et... elle voyait des choses, elle ne comprenait pas et puis, dans la semaine, elle est venue me voir, et m’a dit : "Ça y est, j’ai compris ! Je suis sortie de Cassis, j’ai vu la grande montagne et là, j’ai compris." Vous voyez… ce sont des choses qui travaillent après." — Mme Touron, Infirmière psychiatrique: a appliqué le programme CAP pendant plus de 25 années à Relaxazur, la Clinique de post-cure psychiatrique du Dr. L. Duclaud, qui en est le psychiatre et le directeur.
"CAP est une méthode remarquable, nous étions sceptiques au départ mais nous sommes vraiment très satisfaits des résultats obtenus en si peu de temps. Notre fils de 6 ans manifestait en plus d’un bégaiement, des pleurs inexpliqués. En peu de temps, il s’est ouvert, a eu moins peur de prendre la parole. Il a mieux participé en classe et souffre moins des moqueries des autres à cause de son problème de langage. Mme Pecorini est formidable, mon fils l’a immédiatement appréciée". — Parent d’un enfant traité par Marie-Dominique Pecorini, orthophoniste.
"Avec un peu de recul, je garde les mêmes impressions qu'en fin de formation. Alors que d'une manière générale, je connaissais les influences positives de la musique sur le bien-être de l'être humain, le programme Catharsis ouvre des "possibles" que je ne soupçonnais pas en termes d'aides et de thérapies relationnelles des émotions. Musiques, résonances, émotions, dessins sont allés de concert tout au long de cette formation qui m'a permis de vivre vraiment le sens profond de leur association. La musique nourrit les émotions qui se dessinent. En tant qu'orthophoniste, j'envisage la méthode CAP comme un outil qui améliorera la qualité de certaines prises en charge." — Marie-Claude Morote, Orthophoniste
"Je tiens à vous exprimer toute ma reconnaissance pour la qualité de l’accompagnement de notre équipe dans la réalisation des ateliers Catharsis. J’avais bien ressenti et compris que nous trouverions une partie de la solution à notre préoccupation de bien-être pour nos pensionnaires en grande souffrance (…) La méthode Catharsis offre la possibilité d’un travail en profondeur tout en préservant l’accompagnant, autre que psychologue, d’une éventuelle transformation en thérapeute.
La méthode préserve le personnel de cet écueil. C’est aussi une sécurité pour les personnes qui bénéficient de cet accompagnement (…) C’est un outil à la fois souple et rigoureux en ce sens qu’il offre à chaque personne la possibilité d’exprimer son ressenti à sa façon: émotion, vécu (expression verbale ou non verbale) ; et le conduit inévitablement à une forme d’expression. Les pensionnaires bénéficiaires retrouvent une certaine sérénité parce qu’ils sont pris réellement en considération, ils sont devenus intéressants pour l’aidant, ils perçoivent le regard différent du soignant, ils sortent du statut d’outil de travail-gagne-pain des soignants. — Christiane Lavanant, Directrice de la maison de retraite Bévière, Grenoble
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